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Après
le succès du premier festival, qui avait créé autant
de surprise que de satisfaction, la deuxième édition a
mis la barre très haut, notamment en étendant le festival
sur cinq jours et en doublant le nombre des séances publiques,
mais aussi en faisant le choix d'une programmation exigeante et diversifiée.
Soit 14 films, oeuvres de 11 cinéastes africains dont 5 réalisatrices,
originaires de 8 pays différents, présentés au
cours de 25 séances dont 11 scolaires.
Ce pari, assuré par toute l'équipe du festival, celle
du Cinéma César, et leurs partenaires, a été
gagné.
1.
Un
public nombreux et heureux
Le
festival a réuni au total 2805 spectateurs.
Les 14 séances publiques ont rassemblé 1675 spectateurs
dont 1365 payants, ce nombre ayant doublé par rapport à
l'année précédente.
Plus
encore cette année, le Festival a marqué sa volonté
que toutes les projections publiques soient suivies d'une discussion
avec le public, avec les réalisateurs qui ont pu répondre
à l'invitation du festival : Safi Faye, Rahmatou Keïta,
Mahamat Saleh Haroun, Moussa Touré Naky Sy Savané (pour
les courts métrages de Fanta Régina Nacro), Toussaint
Tiendrébéogo (producteur du film Tasuma
de Daniel Sanou Kollo) et avec un critique de cinéma.
La programmation avait deux fils directeurs, les films des femmes
d'Afrique « Regards de femmes » et la diversité
du continent africain, mais tout s'est rassemblé naturellement
autour de la force et de la richesse humaines et culturelles des peuples
africains et de leurs cinéastes.
2.
Une
participation active du public scolaire (voir
page et palmarès)
3.
Un nouveau partenariat artistique
L'association
cette année du Vélo
Théâtre est à marquer d'une pierre blanche
car au-delà du lieu qui a été celui d'une convivialité
naturelle et heureuse, elle a mis en rapport direct pour le public
le cinéma et la création artistique, une plasticienne
et des cinéastes africains. L'espace a donc été
transformé en un lieu d'exposition et d'accueil du public présentant
:
les oeuvres de Bill Kouélany, artiste plasticienne
congolaise, accueillie en résidence de création au Vélo
Théâtre ;
une exposition d'autres oeuvres prêtées par la
Fondation
Blachère (Solly Sissé, Viye Diba, Salifo Tindou)
;
des documentaires mis à disposition par l'Agence Française
d'Action Artistique (sur les arts plastiques, la photographie et la
danse sur le continent africain) ;
des livres d'art et de culture du continent africain mis à
disposition du public, et des objets d'art et de design créés
par des artistes africains.
4.
Des
initiatives diversifiées
Une
nouvelle dynamique s'est créée lors de cette 2 ème
édition grâce aux initiatives croisées des associations
fédérées au sein du Festival, avec les propositions
notamment :
de l'association
Le Goût de Lire en Pays d'Apt qui a présenté
une exposition des photographies de Véronique Martin sur le
thème de l'Afrique dans l'enceinte de la Cité scolaire
d'Apt, des animations et des rencontres lectures pour les élèves
en amont du Festival, ainsi qu'un café littéraire au
Café Grégoire autour des livres de Sylvie Brunel.
de l'association Actions Africaines qui a permis la
présence insolite et événementielle d'un Taxi
Brousse, oeuvre de l'artiste béninois Zinkpe, installé
sur la Place de Bouquerie en préfiguration et pendant toute
la période du festival. De nombreux passants ont été
attirés et intrigués par cette installation, pensée
comme un « clin d'oeil » au festival. On doit également
a cette association la présence de Bill Kouélany, artiste
plasticienne congolaise qui a été accueillie en résidence
de création au Vélo Théâtre durant trois
semaines.
5.
Deux
films en production Le
festival laissera des traces et des souvenirs en chacun de ses participants,
mais il laissera aussi des traces qui dureront longtemps et seront diffusés
en France et en Afrique, les deux films produits par l'association FCAPA
:
« Regards de femmes
», sur les cinéastes et les artistes présents à
Apt (réalisé par Michel Amarger et Mathieu Bergeron),
et un film documentaire de 16',
sans titre à ce jour encore, mais qui est déjà
terriblement vivant, tourné par Moussa Touré avec
l'enseignante et les élèves d'une classe de 5 ème
SGPA de la cité scolaire.
6.
Une
présence attentive des médias
Les
échos extrêmement positifs relatés par les médias
lors de la 1 ère édition du festival ont permis la consolidation
des relations avec l'ensemble des médias presse, radio et télévision,
attentifs aussi bien à la programmation générale
du festival qu'à la thématique « Regards de femmes
» de cette 2 ème édition et au travail réalisé
en milieu scolaire par Moussa Touré.
Presse
écrite
L'information sur le festival a été relayée de
façon très satisfaisante par la presse écrite,
locale, nationale et spécialisée sous la forme d'avant
papiers. Les grands journaux régionaux « La Provence
», « la Marseillaise », « le Dauphiné
Libéré », ont consacré plusieurs articles
avant le 12 novembre puis tous les jours du déroulement du
festival ; « Vaucluse Hebdo-le Comtadin ». Pour la première
fois, deux grands journaux nationaux publient deux articles de reportage
réalisés par des journalistes dépêchés
par la rédaction du journal « Libération »
et de la revue des « Cahiers du Cinéma », et sur
un plan international, un article dans « Jeune Afrique ».
Presse
radio
Le festival a pu bénéficier cette année encore
d'un très bon relais de la presse radio, avec des interviews
notamment sur les radios locales et régionales, France Bleue
Vaucluse, Radio Lumière, Radio Zinzine, ainsi que sur les
ondes de radio nationale France Inter, France Culture, RFI...
Presse
télé
Pour la première fois cette année, le festival a bénéficié
du relais d'information de FR3 Marseille qui a dépêché
deux équipes, dont une journaliste, pour un reportage sur la
réalisation du film de Moussa Touré avec les élèves
de la Cité scolaire d'Apt, diffusé le soir même
au journal régional de 19H, avec un interview en direct de
Dominique Wallon et Safi Faye réalisé en duplex au Vélo
Théâtre.
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