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L’Algérie
depuis 10 ans vit une guerre qui a causé plus de 100 000 morts,
une guerre qui ne dit pas son nom. Dans Alger encore désolée
par la guerre, Tariq Teguia met en scène Zina et Kamel qui arpentent
encore une fois leur ville avant de (peut-être ?) la quitter.
« Road movie en vase clos, lente dérive étirée
à l’échelle d’une ville et de sa périphérie »,
le film met en scène l’Alger d’aujourd’hui (même
si l’action se passe dans les années 90), l’ennui profond,
la désespérance, qui imprègnent les lieux et les
gens et auxquels tentent d’échapper, les deux jeunes amants.
Alger, plus grise que blanche, n’a jamais été aussi
belle et vraie au cinéma.
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