Après de longs mois passés avec des migrants dans la jungle de Calais, Tarek Sami rejoint son frère en Afrique du Sud, migrant lui aussi mais dans le sens contraire. Il s’enquiert de son état. Sans aucune prétention de faire la lumière, il écoute, souvent au coin du feu, observe et explore. Le voyage de retour, il l’entreprend à pied, du sud au nord de l’Afrique, glanant au passage des images de visages et de paysages, comme autant de méditations poétiques qui en disent long sur l’exil.