Tanger. Les différents membres d’une famille se retrouvent dans la vieille demeure familiale. Lourdement endettés, anxieux quant à leur avenir, ils doivent vendre la maison. Des souvenirs douloureux ravivent leurs divergences de vue. L’été touche à sa fin. Un monde finit, un autre commence. L’adaptation libre de « La cerisaie » de Tchekov, issue d’un atelier d’art dramatique, est l’occasion pour Faouzi Bensaïdi de renouer avec le théâtre, revisiter l’un de ses auteurs préférés, inscrire son chef-d’oeuvre dans un contexte local et, par-dessus tout, rendre hommage à une pléiade d’acteurs marocains.