Lamine Ammar-Khodja retourne à Alger en janvier 2011, au moment des manifestations contestataires, pour interroger son pays et lui-même. Ce temps de quête est celui de son film et sa matière. Le cinéaste se met en scène, s’interroge, regarde, filme, questionne, se réfère au Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire, « le cri d’un homme, jeune et désorienté, se cherchant et cherchant une voix ». Le film est riche de ces deux dimensions, existentielle et politique, qui s’entremêlent avec bonheur et la plus grande liberté. Si l’humour, l’ironie sont permanents, ils soulignent la gravité des questions soulevées. Le film a reçu le Grand Prix du Premier Film au FID Marseille 2012.