Alain Gomis fait surgir une héroïne qui a le goût du défi. Solitaire et fière, Félicité brave les regards et entre en scène. Dans le bar où elle est chanteuse, la vie tangue entre alcool, embrouilles et désirs. Soudain, sa voix s’élève, galvanise les énergies et fait naître une harmonie. Le lendemain, Félicité est à l’hôpital devant le corps ensanglanté de son fils qui a eu un accident de moto. Félicité se jette dans la bataille pour le sauver, elle prend des coups pour trouver de l’argent et repart à l’attaque. Et puis, elle s’effondre…
Entre réalisme documentaire et échappées oniriques, le réalisateur filme le combat pour la survie et l’élévation spirituelle. En s’abandonnant à sa fragilité, Félicité va faire naître l’espoir… La musique du groupe Kasai Allstars, qui mélange tradition et électro, mais aussi celle d’Arvo Pärt, jouée par l’Orchestre symphonique de Kinshasa, accompagne l’énergie du film et compte autant que les dialogues.