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Le 8ème Festival entrecroise innovations, découvertes, et fidélité aux artistes déjà rencontrés, présente 15 longs métrages, environ 20 films courts,originaires de onze pays d’Afrique et des Caraïbes, avec un focus sur le Maroc (7 cinéastes).
La fidélité aux fondateurs du cinéma d’Afrique c’est d’abord un hommage à des amis disparus : Sotigui Kouyaté, l’immense comédien, le conteur magique,
Samba Félix Ndiaye, le documentariste si sensible et incisif, parti il y a juste un an, auquel nous associons un autre ami sénégalais, Mahama Johnson Traoré.
Parmi les réalisateurs programmés, neuf l’avaient déjà été: Mahamat Saleh Haroun dont le film couronné à Cannes, sera la sixième oeuvre présentée à Apt, Raoul Peck, qui nous fait l’honneur, comme Faouzi Bensaïdi, d’une leçon de cinéma, Daoud Aoulad Syad, Brahim Fritah, Mohamed Zran, Dani Kouyaté, Malek Bensmaïl…
Ce Festival sera aussi marqué par la découverte de nouveaux talents. Onze cinéastes présentent ici l’un de leurs premiers films, la plupart n’ayant pas encore réalisé un long métrage, Munir Abbar, El Mehdi Azzam, Nadia Chouieb, Alassane Diago, Dalila Ennadre, Dieudo Hamadi, Amal Kateb, Sani Magori, Lionel Meta, Othman Naciri, Zelalem Waldemariam…
D’autres initiatives illustrent cette démarche : la soirée de la Fondation Blachère autour de Breeze Yoko et de vidéastes sud africains, la présentation de 11 films (de 2’) du projet Footsak, la présidence du jury par une toute jeune cinéaste sénégalaise, Angèle Diabang, le débat sur l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes et sa formation…
Cette multiplicité de films couvre des sujets essentiels : le racisme, de la Vénus noire de Abdellatif Kechiche au regard colonial (avec des films d’archives d’il y a un siècle), les indépendances, l’émigration, la mondialisation… Et puis, tout naturellement, la vie, avec ses aventures, ses rencontres, ses tristesses, ses joies, ses imaginaires, l’énergie que chacun y trouve, est notre sujet à tous.
La poésie, l’humour, la comédie sont aussi au programme pour nous la conter.
Bon Festival.
Le Festival des cinémas d’Afrique du pays d’Apt renforce sa solidarité avec les cinémas africains en apportant un soutien financier à deux actions décisives pour leur survie : Imagine l’espace de formation et de rencontre créé et animé à Ouagadougou par Gaston Kaboré
Des cinémas pour l’Afrique le projet de restauration du cinéma Le Soudan à Bamako, lancé, par Abderahmane Sissako.