«Les lieux comme Nouadhibou sont provisoires, comme des parenthèses. Au Mali ils portent un nom : «Heremakono», c’est à dire «En attendant le bonheur».
C’est ainsi qu’ Abderrahmane Sissako explicite le titre original de son film. Il peint une petite ville de pêcheurs sur une presqu’île de la côte mauritanienne, Nouadhibou, où un jeune garçon, Abdallah , venu du Mali par le désert, retrouve sa mère en attendant de partir pour l’Europe.
Dans ce lieu d’exil et de transit dont il ne comprend pas la langue, le jeune homme tente de déchiffrer l’univers qui l’entoure.
Il croise différents personnages comme Nana, une jeune femme qui cherche a le séduire, Makan, qui rêve comme lui de partir, Maata, pécheur et maître de l’électricité, Khadra son apprenti, un village, un monde, « le » monde. Tous ont le regard tourne vers l’horizon, vers un hypothétique bonheur.
Un bonheur de film…