Hachemi, jeune sculpteur sur bois à Sfax, est sur le point de se marier. Ce mariage arrangé fait ressurgir un passé si douloureux (un viol homosexuel) qu’il décide de rompre avec sa famille et de s’enfuir. Refusant d’entrer dans le monde des adultes, il part à la recherche de son passé et trouve refuge auprès de ses amis, constituant ainsi une nouvelle famille hétéroclite et généreuse,« scandaleuse » peut-être mais libératrice.
« Après ses déboires avec la censure, L’homme de cendres a connu un triomphe. Cela ne tient pas seulement à la force de son scénario : avec un récit en arabesque, entrecoupé de flash-back et une mise en scène à la fois aérienne et près des corps, Bouzid opère à vif. Et ce qu’il met à nu, c’est l’inconscient d’un peuple.»
(Vincent Rémy, Télérama)