Brahim revient en Egypte après des années d’exil et retrouve Youssef, juste libéré de prison, à la recherche de documents intéressant les services secrets. Tous deux anciens militants, arrêtés et emprisonnés dans le passé, ils sont confrontés à la génération suivante, celle de leurs filles de 20 ans, menant leurs vies sans parent, orphelines à l’image de l’Egypte tout entière.
Cette jeunesse perdue, incarnée aussi par un groupe de musiciens, cherche une issue dans l’art, en particulier auprès d’un professeur de piano, Insanya, dont le prénom signifie “humanité”. Tourné comme un documentaire avec une sensibilité exceptionnelle, le film mêle naturellement dureté de la vie et tendresse pour les personnages. Il a été primé aux
Festivals de Rotterdam, Dohat, Tarifa.
Impressionnant et attachant !