Amingta Ngom est folle. Elle le sait, c’est comme ça. La souffrance qui la traverse, elle la promène parfois dans les rues de Dakar, elle l’endure entre les murs de la cour de sa maison familiale, elle la raconte devant la caméra. Khady Sylla, qui a aussi souffert de maladie mentale, filme la douleur, leur douleur à toutes les deux. Portrait, autoportrait de la maladie, des errements urbains, de la folie, ou de deux femmes tout simplement ?