Karim Aïnouz, cinéaste à la renommée bien assise, entreprend un voyage en Kabylie, dans une quête des origines paternelles, libérée de toute forme de pathos ; comme pour colmater la déchirure de la séparation d’un père algérien et d’une mère brésilienne à qui le film rend hommage. Au besoin
de recoller des souvenirs épars, s’ajoute une série de digressions librement et intelligemment agencées, faites de photos, de citations, d’images d’archives découvrant à l’occasion une Algérie contemporaine.