EVENEMENT ANNULE // Conformément aux nouvelles mesures du gouvernement, Les événements organisés par le festival sont suspendus, et ce jusqu’à nouvel ordre.
En espérant vous retrouver vite…
« Bonjour tout le monde,
Comme promis et suite à notre dernière rencontres, nos séances reprennent dès mardi prochain par un large détour asiatique.
Après l’inscription de la naissance des cinémas africains et son évolution dans le contexte occidental et essentiellement européen, je vous propose de nous tourner vers le continent asiatique. Le détour est d’autant plus intéressant qu’il s’agit en effet d’un continent « éloigné », souvent d’ailleurs associé aux continents africain et la partie sud du continent américain. L’exemple du festival de Milan est à cet égard bien significatif : de festival africain il est devenu depuis quelques années festival du cinéma d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, histoire de ne pas perdre totalement son âme. Rappelons aussi que les Journées Cinématographiques de Carthage, premier festival dédié aux cinémas d’Afrique, et toujours considéré comme le plus important avec celui de Ouagadougou qui en est issu, a depuis sa naissance consacré une large place au cinéma d’Amérique latine et d’Asie.
Mais notre approche ne sera pas géo-politique. L’intérêt des cinémas japonais, chinois, coréen, iranien etc est qu’ils posent, entre autres, une des questions qui nous préoccupent au premier chef : la place de « la culture » dans la production du sens dans les films, dans ses rapports avec l’esthétique du cinéma. Qu’est-ce qu’il y aurait d’universel là-dedans ? Et de spécifique ? Que nous renseigne le cinéma sur ces pays ? Et ce « surplus » de culture apporte-t-il quelque chose au cinéma « ontologiquement » ? toutes ces questions que nous nous sommes posées depuis le début de Ciné-Rencontres, nous allons continuer à nous les poser à travers une série de très grands films.
Je vous propose comme « entrée en matière » le magnifique Shara de Naomi Kawase. »
Tahar Chikhaoui
Synopsis
Les Aso habitent avec leurs jumeaux, Kei et Shu, le vieux quartier de la ville historique de Nara, ancienne capitale du Japon. Cette famille perpétue depuis des générations la fabrication artisanale de l’encre de Chine.
Le jour de la fête du Dieu Jizo, dans la chaleur torride de l’été, alors que les deux enfants se poursuivent, Kei disparaît soudainement au coin d’une ruelle. Ce jour-là, le temps s’est arrêté pour la famille Aso.
Cinq années ont passé. Shun a maintenant 17 ans. Au lycée, il s’est inscrit à l’atelier de peinture. Il travaille sur le portrait de son frère disparu qu’il n’a jamais pu oublier. Shun et son amie d’enfance Yu sont attirés l’un vers l’autre, mais une douleur secrète les empêche de vivre cet amour.
Un jour, Yu découvre le secret de sa naissance. De son côté, Shun apprend ce qu’il est advenu de son frère jumeau…
En savoir plus sur le Ciné-Club / Ciné-Rencontre du Festival
