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«Les Chinois fabriquent les objets, les Malgaches les réparent.» Il y a ceux qui font des chaussures à partir de pneus, ceux qui fabriquent des lampes à partir de boîtes de lait condensé sucré, ceux qui transforment en médicaments et savon les os de zébus laissés par les chiens errants : à Madagascar, on sait sadapter grâce à ce sens de la débrouille, le «ADY GASY».Nos ancêtres disaient : «Comme on lance un lasso aux cornes des zébus, on lance la parole aux coeurs des gens sensés».Telle est lambition démesurée de ce film, restituer la parole de cette grande terre peuplée de rochers, de zébus et dancêtres bienveillants ; peuplée aussi dartistes, de paysans, et de débrouillards en tout genre. Cette parole, quelle explique les gestes ou les âmes, est toujours digne, souvent enjouée ou cocasse, parfois désemparée ou révoltée, mais jamais amère. |
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