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Deux
heures durant, sans commentaires ni sous-titres, le film nous plonge dans le camp mis en place en Tunisie, à la frontière libyenne, pour accueillir les réfugiés, de toutes origines, fuyant la guerre menée contre Kadhafi. Le désordre est grand dans cette ville éphémère et le seul élément dordre semble celui de la formation de files dattente, que les réfugiés respectent avec une patience admirable. Ils organisent eux-mêmes une certaine vie sociale : prières, discussions, danse, musique, commerce, cuisine, des contestations aussi. Le film nous fait vivre avec un respect et une sobriété remarquables cette drôle de vie collective; la caméra capte des images fulgurantes ou étonnantes sans sappesantir. |
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