En décembre 1997, de retour dans son
village au Cameroun, le réalisateur, assiste à des scènes
qui le choquent et qui constituent la matière de ce film :
justice populaire expéditive, violences à lencontre
des femmes. A partir de cette captation, des faits et gestes de ses compatriotes,
le réalisateur enquête et sinterroge, dans un commentaire
à la fois personnel et poétique, sur les inégalités
qui règnent au Cameroun. Tableau instantané de la vie de
tous les jours, interrogation en profondeur sur le détournement
des valeurs de la vie collective, merveille dintelligence, le film
a placé Jean-Marie Téno au premier rang des cinéastes
documentaires africains.
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