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«Sous ce nom congolais, Kalala, se
cache en réalité Hissein Djibrine, mon meilleur ami, mon
plus proche collaborateur. Il est mort le 22 juillet 2003 à Ndjaména.
Du sida
Depuis sa disparition, il me semble quune partie de
moi sen est allée. Pourtant, même diminué, il
faut bien continuer de vivre, avec cette absence/présence de ceux
qui nous ont quittés.
Jai conçu ce film non seulement comme un journal intime filmé,
mais aussi comme une enquête sur la mémoire, le cinéma,
la maladie. En cela, il se veut au-delà des genres. Ni totalement
un documentaire classique, et encore moins une fiction, ce film emprunte
différents chemins de traverse pour trouver sa propre voie
»
Mahamat-Saleh Haroun
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