Tunis aujourd’hui. Trois femmes, trois témoignages. Houda, Mabrouka et Faouzia ont en commun le tasfih, un rituel magique qui vise à protéger les jeunes filles de toute pénétration, désirée ou subie, avant le mariage. Le sortilège « ferme » les fillettes, et « ouvre » à nouveau les jeunes femmes à la veille de leur nuit de noces. Le Verrou parle du corps féminin, de ses représentations dans l’espace public et privé, de la place des femmes dans l’intimité, la famille, la société tunisienne, et propose une réflexion sur un héritage tiraillé entre traditions et profond besoin d’émancipation.