Omar, adolescent instable et solitaire, vit dans un bidonville de la banlieue de Mostaganem Il est addict à des psychotropes surnommés “madame courage”, des comprimés prisés par les jeunes Algériens pour leur effet euphorisant. Quand Omar va ce matin-là commettre ses forfaits dans le centre ville, sa première proie s’appelle Selma, une jeune fille qui se promène et porte un collier en or. Alors qu’il commet son acte, Omar croise le regard de Selma et développe alors envers elle un amour platonique et obsessionnel. Dans une évidente empathie pour son personnage principal, Merzak Allouache montre la poésie qui résiste à la déchéance. S’il pointe la schizophrénie algérienne, c’est malgré tout un portrait tout en nuances qu’il nous livre…