Initialement intitulé “ Ni Allah ni maître “, ce documentaire, dont le tournage, débuté en août 2010, s’est achevé sous la révolution, témoigne du quotidien pendant le mois de ramadan. Il montre le désarroi des agnostiques, impuissants face à un Etat dont la constitution stipule que l’Islam est la religion du pays. Nadia El Fani dénonce “ l’hypocrisie sociale où une majorité de gens ne font pas ramadan mais se cachent “. Trois mois après le début du tournage, elle filme la révolution, les manifestations, les débats qui ont eu lieu, s’engage personnellement, pose des questions qui n’ont pas encore trouvé de réponse. Le film a déclenché de violentes polémiques. Au-delà de ces polémiques, il témoigne du débat démocratique qui naît en Tunisie.