Dans un petit village des Aurès, le 1er novembre 1954, le meurtre d’un couple d’instituteurs français et d’un caïd algérien marqua le déclenchement de la guerre d’indépendance de l’Algérie.
Cinquante ans plus tard, Malek Bensmaïl revient dans ce village, « berceau de la révolution algérienne » et, durant un an, filme une classe de l’école. Cette chronique, dont le titre est emprunté au Coran «Recherchez le savoir, jusqu’en Chine s’il le faut.» brosse le portrait étonnant et passionnant d’un pays prisonnier de son passé, où l’indépendance des esprits n’est pas acquise.