PROGRAMME JEUNE CINEMA SÉNÉGALAIS

Deweneti
Dyana Gaye (Sénégal, 2006, 16 minutes)
avec Abbasse Ba, Oumar Seck, Nianga Diop
Grand Prix du Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand (2006)

 

«Deweneti», c’est le mot utilisé en wolof pour se souhaiter la bonne année. Ousmane, petit talibé (élève de l’école coranique) de 7 ans, a inventé la mendicité réciproque : une pièce vaut une prière. Un conte plein de charme et de fraîcheur, qui nous emmène dans les rues dakaroises à la rencontre de personnages emblématiques de la société sénégalaise.

 

 

 

Diay diap
Ismaël Thiam (Sénégal, 2005, 6 minutes)
avec Djibril Diallo, Pape N’Diaye, Ismaël Thiam
Grand prix du Festival international du film de quartier de Dakar 2004

Dakar. Un canal d’écoulement sert de cadre à une partie de cartes entre des jeunes. Au rythme du djembé, les cartes tournent, la fortune avec. Plaisir et risque du jeu, plaisir du cinéma.

Détectives Dioug’s & Taph
Fabacary Assymby Coly (Sénégal, 2005, 26 minutes)
avec Babacar Sadikh Bâ, Kader Diarra, Ndeye Awa Gueye

Dioug’s, diplômé chômeur, doit trouver un travail s’il veut épouser son amie. Victime indirecte d’une tentative de corruption d’un policier, il embarque son ami Taph, photographe, dans une opération destinée à prouver la vénalité coupable du policier. Les rebondissements ne manqueront pas dans ce film plein de rythme et d’humour.

 

Sénégalaises et Islam 
Angèle Diabang (Sénégal, 2007, 35 minutes)

En donnant leur avis sur l’image de l’Islam dans le monde, le voile, la charia, les extrémistes, 6 jeunes femmes musulmanes sénégalaises s’expriment sur leur façon de vivre leur religion. Elles nous renseignent aussi sur leur place dans la société africaine et sur leur liberté d’expression. Le film, réalisé par une femme chrétienne de même génération, est d’une objectivité remarquable, car pleine de vie. Le rythme de la réalisation et du montage souligne la dynamique féminine de la société sénégalaise.