Le trio de réalisateurs a posé sa caméra dans la cour de la famille Sissoko, à Bobo Dioulasso. Au fil des saisons, nous suivons le quotidien de ses habitants. La caméra passe, de manière fluide, d’un personnage à un autre, d’une vie à une autre. Les membres de la famille semblent tiraillés entre deux modes de vie très différents, l’un occidental, dit moderne, et l’autre traditionnel : le “farafin ko”. Celui-ci est-il vraiment en phase avec l’époque et les impératifs de développement ? Le modèle “à l’occidentale”, est-il compatible avec la culture et l’identité africaine ? Où se situent ces barrières qui depuis les indépendances ont privé ce continent si riche d’un réel développement ? Quelle société pour l’Afrique de demain ?
Loin de faire d’un cas particulier une généralité, ce film n’aspire pas à synthétiser les différences et spécificités de tout un continent, mais lance des pistes de réflexion riches et variées.