Né au Tchad en 1961. Mahamat Saleh Haroun étudie d’abord le cinéma au Conservatoire Libre du Cinéma à Paris. Puis il entreprend des études de journalisme à l’IUT de Bordeaux. Ensuite, il travaille dans la presse écrite et à la radio pendant plusieurs années avant de venir au cinéma. Après plusieurs courts métrages dont Sotigui Kouyaté (1996), il réalise son premier long métrage, Bye Bye Africa, primé à la Mostra de Venise, dont celui de Meilleur Premier film.
En 2002, il réalise Abouna, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Distribué par MK2 en France, le film sort un peu partout en Europe et dans le monde. Au Royaume-Uni, Abouna a été classé parmi les dix meilleurs films de l’année 2002 par la critique.
Autres réalisations : 2001 : Letter from New York City, court métrage. 1998 : Un thé au Sahel. 1996 : Sotigui Kouyaté, un griot moderne, documentaire (projeté au Vélo Théâtre le 4 novembre à 23 h). 1996 : Goï-Goï, court métrage. 1995 : Bord’Africa, documentaire.
En 2006 Daratt obtient le Prix spécial du jury à la 63e Mostra internationale de Venise (septembre 2006)
En 2010, Un homme qui crie, a reçu à Cannes Le Prix du jury, et place au plus haut niveau un cinéaste, vieil ami du Festival d’Apt, qui présente pour la septième fois une de ses oeuvres.
Film(s) projeté(s) lors du festival :
2013 : Grigris
2011 : Un homme qui crie
2008 : Expectations
2006 : Daratt et Sotigui Kouyaté, un griot moderne
2005 : Kalala et Sotigui Kouyaté, un griot moderne
2004 : Abouna